The digital newspaper Le Nouvelliste reproduces a report about a dissension in the Grand Orient of France (liberal) leaded by eight past-Grand Masters which according with the statement (below) argue their allegiance to the values of liberal freemasonry, v.g. separation of the state and religion, absolute laicism within freemasonry, and non-acceptance of catholics. It seems that something is going on, indiciating a drift in the speculative-doctrinary orientation of the Grand Orient of France. The GOF is the larger masonic obedience in France and is considered the mother-lodge of all liberal or irregular Grand Lodges either in the Latin and South-American world, but also in the United States and Great Britain were they count now on followers:
(...) Huit anciens grands maîtres du Grand Orient de France, dont 1 décédé récemment, signent une tribune dans Le Monde, montrant bien que la séparation de la franc-maçonnerie et de la République n’est pas pour demain :“Nous souhaitons un Grand Orient plus uni et plus dynamique, conscience de la République, préparant l’avenir afin que les nouvelles conquêtes de la science (nouvelles technologies, énergies ou thérapies) et la maîtrise du vivant, dans le respect de l’environnement, soient mises au service de toutes les femmes et de tous les hommes et non d’intérêts particuliers. A cette fin, nous attendons du Grand Orient qu’en amont de la politique et dans le respect de la liberté d’opinion de chacun de ses membres, il contribue aux grands débats de société par l’élaboration de propositions concrètes […] tout fait devoir aux francs-maçons de réaffirmer l’éthique républicaine, de défendre et d’étendre la démocratie. […] L’Europe de la citoyenneté et des droits sociaux que nous appelions de nos voeux se révèle principalement un espace de libre-échange pour les marchands. […] Refusant la résignation, le Grand Orient doit contribuer à l’intérieur comme à l’extérieur à l’indispensable nouveau souffle des Lumières. S’il ne veut pas trahir son rôle séculaire, il doit donc s’opposer fermement à toute transformation préjudiciable des acquis sociaux qui n’auraient pas pour but une préservation de leur existence, mais au contraire un retour à des conceptions idéologiques révolues et rétrogrades. Pour nous, ce n’est pas négociable. L’histoire sociale, comme celle du progrès des idées, est une marche en avant ; elles ne peuvent être une régression. Nous demeurerons indéfectiblement attachés à la défense de la liberté de conscience individuelle et de la laïcité sociale dont nous avons été souvent les promoteurs […]. Nous sommes disposés à participer à toute discussion, voire à toute collaboration, qui va dans le sens d’une meilleure société. (...)